Thèse

Résumé du projet de thèse: Ce travail de thèse portera sur la métacognition dans le domaine moteur (i.e., la métacognition motrice ou d’action). Cette thématique est relativement nouvelle dans le domaine de la métacognition, mais nous verrons qu’elle a déjà été étudiée à travers d’autres terminologies (conscience motrice, auto-efficacité…), mesures (questionnaires, entretiens…), et disciplines (psychologie cognitive et psychologie du sport). On peut d’ores et déjà noter une scission entre les études émanant de la psychologie cognitive et celles émanant de la psychologie du sport (ou des sciences du sport). En effet, si les études provenant du domaine sportif présentent l’avantage d’être écologiques, ce caractère pèse sur la qualité de la méthodologie employée, les mesures n’étant généralement pas assez répétées pour que les performances à la tâche puissent être généralisées. A l’inverse, les études réalisées dans le domaine non sportif présentent l’intérêt d’utiliser une méthodologie plus précise, mais qui impacte négativement le caractère écologique. Le dilemme semblerait être le suivant : souhaitons-nous étudier les capacités de monitoring précisément mais en s’éloignant du contexte réel, ou étudier ce processus dans des conditions naturelles mais de manière imprécise ? Les deux approches se défendent et présentent avantages et inconvénients : l’idéal serait donc de les concilier du mieux qu’il est possible. L’objectif de cette thèse sera donc de construire un pont entre psychologie cognitive et psychologie du sport, en alliant une approche à la fois systématique et écologique de la métacognition d’action. Cette thèse cherchera donc à développer des tâches expérimentales permettant d’évaluer ces deux pendants du monitoring d’action, avant de les comparer plus directement. Parallèlement et à un moindre niveau, nous développerons un volet neuropsychologique à travers l’étude de ce processus au sein du trouble développemental de la coordination. A travers ces études, nous tenterons de répondre à deux questions centrales dans l’étude de la métacognition à savoir (a) la question du domaine général-domaine spécifique et (b) la question de la formation des jugements métacognitifs.

Encadrants
- Directeur de thèse : Céline SOUCHAY - celine.souchayuniv-grenoble-alpes.fr (celine[dot]souchay[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) -
- Codirecteur : Aïna CHALABAEV - aina.chalabaevuniv-grenoble-alpes.fr (aina[dot]chalabaev[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) -
- Codirecteur : Estelle PALLUEL  - estelle.pallueluniv-grenoble-alpes.fr (estelle[dot]palluel[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) -

Mots-clés de la thèse : Métacognition, Motricité, Jugements

CNU de thèse : 16 - Psychologie et Ergonomie

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Au cours du vieillissement cognitif, un déficit en mémoire de travail s’installe. Ce constat d’une altération de la mémoire de travail, liée à l’âge, fait désormais l’objet d’un certain consensus scientifique. Néanmoins, les causes de ce déclin demeurent plus controversées. Récemment, plusieurs recherches ont mis en évidence que le modèle de partage temporel des ressources (TBRS) fournit un cadre prometteur pour mieux comprendre l’évolution du fonctionnement de la mémoire de travail lors du vieillissement cognitif. Particulièrement, les mécanismes de maintien des informations en mémoire de travail et leurs interactions semblent jouer un rôle essentiel. Ainsi, à travers une approche comportementale et computationnelle, ce projet de thèse visera à :
i)    Étudier la dynamique du mécanisme d’élaboration et son impact sur le maintien des informations en mémoire de travail.
ii)    Déterminer dans quelles mesures un déficit du mécanisme d’élaboration permet d’expliquer l’altération de la mémoire de travail que nous observons lors du vieillissement cognitif sain.
iii)    Considérer la manière dont le modèle TBRS et dont le déficit d’utilisation de stratégies élaboratives permettent de rendre compte des observations du vieillissement cognitif pathologique.

Encadrants :
Benoit LEMAIRE benoit.lemaireuniv-grenoble-alpes.fr (benoit[dot]lemaire[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Sophie PORTRAT sophie.portratuniv-grenoble-alpes.fr (sophie[dot]portrat[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) (Co-encadrant)

Mots clés : vieillissement cognitif, modélisation computationnelle, mémoire de travail, psychologie expérimentale

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Résumé du projet de thèse: Ce programme de recherche doctorale chevauchera les sciences sociales avec les neurosciences. En bref, la candidate étudiera les expériences métacognitives, visant à comprendre les schémas de développement et le déclin de la métacognition avec l'âge. Nous utiliserons des méthodes de psychologie expérimentale, y compris des tests en face à face et sur l’internet, et viserons à utiliser des méthodes neuropsychologiques et neurophysiologiques (electroencephalogramme) dans la dernière partie de la thèse.
La métacognition est définie comme les processus de niveau supérieur qui nous permettent de contrôler et de surveiller notre fonction cognitive. Récemment, la recherche sur la métacognition a ouvert de nouvelles compréhensions de la conscience: en se concentrant sur la façon dont nous sommes conscients de notre mémoire, ou perception. A Grenoble, et au LPNC, il y a une concentration de chercheurs travaillant dans ce domaine, notamment appliqué à la mémoire. Dans une expérience typique, nous demandons à nos participants de rapporter leur évaluation consciente de leur propre performance et après nous utilisons ces évaluations comme données. Un exemple simple est de demander aux gens de prendre une décision, puis de leur demander dans quelle mesure ils sont
confiants dans leur réponse (sur une échelle de pourcentage). Ces mesures de certitude ont révélé un réseau dans le cortex préfrontal qui est responsable de la métacognition: une partie du cerveau qui surveille les processus en jeu. En générale, les êtres humaines sont capables de connaître leurs propres
capacités: ils ont de meilleures performances pour les décisions pour lesquelles ils sont plus confiants.Mais cette précision métacognitive diminue avec l'âge (pour certaines tâches mais pas toutes) et se développe relativement tard.
La métacognition n'est pas seulement ce genre de jugements ou d'évaluations conscientes. Ce sont aussi des sentiments spontanés, comme avoir “un mot sur le bout de la langue”, ou le phénomène du déjà-vu. Cette thèse se concentrera sur la mesure et l'analyse de ces expériences, que nous qualifions de spontanées. Comment ces expériences changent-elles avec l'âge? Quand apparaissent-ils dans le développement de l'enfant? Impliquent-elles les mêmes processus que les mesures métacognitives existantes, et pouvons-nous les intégrer dans la théorie existante? Notre hypothèse est que lorsqu'il ya un problème ou une erreur dans le système cognitif humain, ces expériences sont générées pour signaler à la conscience qu'il y a un problème (un échec de récupération dans le mot sur le bout de la langue; ou une suractivation de la familiarité en déjà vu). Ce sont des sensations métacognitives automatiques et «obligatoires».Le phénomène du mot sur le bout de la langue a été fréquemment étudié en laboratoire, mais pluscomme un échec linguistique que comme une expérience métacognitive. La thèse commencera par ce phénomène, car il s'est avéré relativement facile à produire en laboratoire en posant des questions de connaissances générales relativement difficiles, par exemple. L'idée est de produire un panorama de ces expériences en utilisant une approche de psychologie expérimentale à méthodes mixtes, qui s'inscrit dans la continuité directe du projet de Chris Moulin soutenu par l'Insitut Universitaire de France «Mémoire et Subjectivité». Le candidat acquerra des compétences à jour et nous en apprendrons également beaucoup sur ces expériences métacognitives spontanées inhabituelles et peu fréquentes qui
arrivent automatiquement dans notre esprit, mais qui nous disent quelque chose sur l'état actuel du système cognitif.

Encadrants :
- Directeur de thèse : Christopher MOULIN - christopher.moulinuniv-grenoble-alpes.fr (christopher[dot]moulin[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
- Codirecteur : Céline SOUCHAY - celine.souchayuniv-grenoble-alpes.fr (celine[dot]souchay[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Mots-clés de la thèse : développement, métacognitives, spontanées

CNU de thèse : 16 - Psychologie et Ergonomie

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Résumé du projet de thèse: De nombreuses personnes âgées sans diagnostic médical souffrent dans leur vie quotidienne et s'inquiètent de leur mémoire, peut-être en raison de stéréotypes répandus plutôt que d'un déficit réel. La question clé chez ces personnes est leur capacité à juger si elles ont vraiment des difficultés de mémoire, ce que l'étude scientifique de la métacognition peut permettre de savoir. Ce projet de thèse vise à 1- mettre en évidence comment la métacognition peut être modifiée par des interventions sur la mémoire, 2- tester les avantages de trois interventions potentiellement complémentaires sur les plaintes mnésiques en évaluant leurs avantages sur le fonctionnement cognitif, la métacognition, la qualité de vie et l'estime de soi. Trois interventions s'étalant sur 8 semaines seront testées sur trois groupes différents d'individus avec une évaluation pré-post pour mesurer l'impact intra-groupe et l'impact différentiel de chaque intervention entre les groupes. Un groupe de contrôle actif supplémentaire regardera des films. Les données des post-tests seront collectées juste après la fin des interventions, 6 mois plus tard, et 1 an plus tard. Ce projet permettra de déterminer le rôle de la métacognition dans les plaintes mnésiques, qui est une question critique pour les professionnels et de proposer des interventions dont l’efficacité aura été testée.

Encadrants :
- Directeur de thèse : Christopher MOULIN - christopher.moulinuniv-grenoble-alpes.fr (christopher[dot]moulin[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) -
- Co-encadrant : Sophie PORTRAT - sophie.portratuniv-grenoble-alpes.fr (sophie[dot]portrat[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)

Mots-clés : Metacognition, Mémoire de travail, Vieillissement, Prévention, Déclin mnésique, Stimulation cognitive

CNU de thèse : 16 - Psychologie et Ergonomie

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Ce projet explore la récupération de l'histoire de vie (mémoire autobiographique). Il se concentre sur un processus cognitif clé : la métacognition, qui n'a jusqu'à présent jamais été mesurée dans la récupération de la mémoire autobiographique. Nous nous demandons si les gens peuvent juger avec précision de la véracité de ce qu'ils récupèrent de leur histoire de vie. Nous nous concentrons sur une tâche simple et élégante qui examine la capacité à se souvenir de l'ordre dans lequel deux événements se sont produits, en comparant les performances des personnes dans cette tâche avec celles qu'elles pensent avoir obtenues. Nous appliquerons cette méthode aux adultes plus âgés, dans le but d'accroître le bien-être de notre société vieillissante, et aux personnes souffrant de dépression, connues pour avoir des difficultés à retrouver des souvenirs de leur vie.

Encadrants :
Céline SOUCHAY celine.souchayuniv-grenoble-alpes.fr (celine[dot]souchay[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Andrea TALES a.talesswansea.ac.uk (a[dot]tales[at]swansea[dot]ac[dot]uk) (Codirection)
Claire BARNES c.m.barnesswansea.ac.uk (c[dot]m[dot]barnes[at]swansea[dot]ac[dot]uk) (Co-encadrant)

Mots-Clés : Metacognition, Mémoire autobiographique, Dépression, Vieillissement

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Les hallucinations auditives verbales caractérisent une grande partie des patients présentant une schizophrénie. Leur origine serait due à une défaillance du langage interne et plus particulièrement de son contrôle prédictif, conduisant à une perte d’agentivité. Le dysfonctionnement qui perturberait en effet l'activité du connectome du langage, impliquerait le gyrus frontal inférieur gauche. Globalement, ce projet de thèse vise, d’une part, à mieux décrire la dynamique neuronale des hallucinations auditives verbales et d’autre part, envisager un traitement par neurofeedback fondé sur la dynamique neuronale et sur des recherches préalables menées sur des participants ains. En effet, dans une première phase de ce travail de thèse et avant d'aborder les hallucinations, nous évaluons la dynamique neuronale et les corrélats cérébraux du langage et plus particulièrement du langage interne (endophasie) chez des adultes sains, avec des méthodes de neurophysiologie (sEEG et MEG).

Encadrante :
Monica BACIU Monica.Baciuuniv-grenoble-alpes.fr (Monica[dot]Baciu[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr), Directrice de thèse

Mots-clés : langage, parole intérieure, connectomique, langage, neurocognition, neurophysiologie, sEEG, MEG, hallucinations

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Résumé du projet de thèse: Ce projet de thèse visera l'évaluation de l'effet de l'imagerie motrice (MI) sur la compréhension du langage. Un couplage entre le langage et les processus moteurs a été établi et des études ont proposé que cette relation soit impliquée lors de l'accès sémantique. Dans ce sens, un réseau cérébral similaire a été observé pendant l'exécution d'une action réelle et pendant la compréhension d'une action décrite verbalement. De plus, des études dans le domaine de la cognition motrice ont montré que l'exécution d'une action réelle et l'imagination d'une action recrutent des régions cérébrales similaires et que l'IM améliore les performances motrices effectives. Par conséquent, nous émettons l'hypothèse que l'entraînement à l'IM pourrait améliorer les performances de compréhension du langage et prévenir les déficits de langage. Nous suggérons que l'entraînement a l’IM est un moyen efficace d'améliorer la fonction motrice et de faciliter de manière concomitante l'accès sémantique pendant la compréhension du langage.

Encadrants :
Marcela PERRONE-BERTOLOTTI -  marcela.perrone-bertolottiuniv-grenoble-alpes.fr (marcela[dot]perrone-bertolotti[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Sylvain HARQUEL - sylvain.harqueluniv-grenoble-alpes.fr (sylvain[dot]harquel[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) -

Mot Clés : entraînement cognitif, langage,cognition, TMS, imagerie motrice, verbes d'action

CNU de thèse : 69 - Neurosciences

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Encadrants :
- Directeur de thèse : Hélène LOEVENBRUCK - helene.loevenbruckuniv-grenoble-alpes.fr (helene[dot]loevenbruck[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
- Co-encadrant : Anne VILAIN - anne.vilaingipsa-lab.grenoble-inp.fr (anne[dot]vilain[at]gipsa-lab[dot]grenoble-inp[dot]fr)

Mots-clés de la thèse : communication orale, déficience auditive, enfants, descriptions quantitatives et qualitatives ,production et perception, langage

CNU de thèse : 7 - Sciences du langage

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Résumé du projet de thèse: Actuellement, au Maroc, l’absence de l’échelle d'intelligence de Wechsler (« Wechsler Intelligence Scale for Children-Cinquième édition », WISC V) adaptée à la culture des enfants marocains, contraint les neuropsychologues à utiliser les normes françaises lors de leur administration du WISC V aux enfants évalués. Les résultats de leur administration révèlent toujours des biais dus à l’échelle, puisque l’on observe des différences moyennes de grande amplitude entre la performance des enfants marocains et la performance des enfants français. Il est probable que ces différences de performances ne manifestent pas des différences réelles.
Lorsque les distributions des scores entre deux populations de culture différente manifestent un écart important, la question qui s’impose au clinicien est celle de la neutralité socio-culturelle de la tâche et de la présence de biais dans l’évaluation. Cette dernière, n’est ni socialement, ni culturellement neutre. Les tests psychométriques sont issus d’une tradition de recherche qui répond aux attentes socio-culturelles spécifiques aux normes sociétales de son pays d’origine. En effet, les cultures définissent les capacités cognitives de manière différente selon leurs propres exigences politiques, écologiques et sociales. En fonction de l’appartenance à une culture donnée, certaines composantes de la cognition peuvent être plus privilégiées. Ainsi, leurs apprentissages seront plus consolidés. Par conséquent, la comparaison de performances cognitives de populations différentes au moyen de tests psychométrique conforte la nécessité d’avoir, lors de l’utilisation du test, des échantillons normatifs adaptés à la culture des personnes testées.
Ainsi, notre projet a l’ambition d’étudier les facteurs socio-culturels explicatifs des écarts de performances entre les enfants marocains et les enfants français, dans le cadre des tests d’intelligence. Plus particulièrement nous nous intéresserons à l’utilisation du WISC V qui est le test d’intelligence le plus utilisé en psychologie. L’objectif final est de développer un outil d’évaluation de l’intelligence, valide, adapté à la culture des enfants marocains et utile pour leurs neuropsychologues.

Encadrants :
- Directeur de thèse : Marie-Line BOSSE- Marie-line.Bosseuniv-grenoble-alpes.fr (Marie-line[dot]Bosse[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
- Co-encadrant : Jean-Luc ROULIN - jean-luc.roulinuniv-savoie.fr (jean-luc[dot]roulin[at]univ-savoie[dot]fr)

Mots-clés  : WISC V, Intelligence, Psychométrie, Biais de mesure, Différences  interculturelles, Facteurs socio-culturels

CNU de thèse : 69 - Neurosciences

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L'intégration des données multimodales pour élucider les processus et les réseaux neuronaux qui sous-tendent la cognition et le comportement représente un défi majeur des neurosciences cognitives. Ceci s'associe à un changement actuel de paradigme avec des modèles neurocognitifs qui considèrent que les comportements humains sont rendus possibles par des interactions complexes entre les fonctions cognitives. La fusion (intégration) de données multimodales pourrait non seulement compenser les limites de chaque modalité, mais aussi de détecter des caractéristiques qui sont intrinsèquement multimodales.
Objectifs et programme de recherche. Ce travail de recherche se situe à l'interface entre du langage et la mémoire déclarative et adresse la question de leur union interactive dans une perspective multimodale et intégrative, avec les méthodes d'intelligence artificielle. Le projet aura deux dimensions, neurocognitive et neuro-computationnelle. Sur le plan neurocognitif, l'objectif est de valider et enrichir ce nouveau cadre théorique LuM (langage-union-mémoire) que nous avons développé récemment (Roger et al., 2022) et qui consiste à considérer que le langage et la mémoire sont deux fonctions inséparables et que leur évaluation doit se faire de manière conjointe et interactive, plutôt qu'isolément. Le projet aura également une dimension transcognitive pour tenter d'explorer ce cadre en condition normale et pathologique. Sur le plan neuro-computationnel, nous utiliserons plusieurs méthodes d'analyse (machine learning non-supervisé, théorie de réseaux et deep learning) pour la fusion multimodale et développerons l'apprentissage par transfert dans le cadre de l'IA deep learning. Les biomarqueurs multimodaux (neuropsychologie, neuroimagerie fonctionnelle et anatomique) ont été acquis dans nos travaux précédents.

Encadrants :
Monica BACIU Monica.Baciuuniv-grenoble-alpes.fr (Monica[dot]Baciu[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
Martial MERMILLOD martial.mermilloduniv-grenoble-alpes.fr (martial[dot]mermillod[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr) (Codirection)

Mots clés : Langage, Mémoire, Modélisation inter-cognitive, Neurosciences cognitives, Neurosciences computationnelles

• En savoir plus sur Thèse en cours Clément GUICHET