Aller au contenu principal

Recherche

Le phénomène du déjà-vu

Recherche



Le phénomène du déjà-vu est un événement subjectivement marquant. Au-delà de son étude en tant que tel, il pourrait apporter des éléments cruciaux pour la compréhension des relations entre les différentes composantes qui constituent notre mémoire. Nous développons l’hypothèse selon laquelle il résulterait d’un conflit métacognitif. Nos études portent sur les occurrences écologiques de ce phénomène, les cas pathologiques mais aussi les paradigmes expérimentaux permettant de provoquer un sentiment de déjà-vu.

Chercheur : Chris Moulin

phénomène du déjà-vu

Pathologie de la Mémoire sémantique

Recherche

Les troubles de mémoire les plus connus sont ceux de la mémoire épisodique. Ils consistent à oublier au fur et à mesure les évènements vécus. Il existe une autre pathologie, plus rare, ou les patients perdent progressivement leurs connaissances sur le monde. Nous avons contribué à mettre en évidence qu’il existait deux entités cliniques distinctes (perte de labels verbaux, ou la sémantique ‘profonde’). Ceci a des répercussions sur la prise en charge, mais aussi sur l’accompagnement par l’entourage.
 
Financement : Bourse doctorale EDISCE
Chercheurs : Olivier Moreaud, Mathilde Sauvée, Annik Charnallet, Céline Souchay, Méline Devaluez, Stéphane Rousset

Métacognition et motricité

Recherche

La métacognition, ou la capacité à évaluer nos performances, a été très étudiée dans le domaine de la mémoire (voir ci-dessus) ou de la perception visuelle, mais beaucoup moins dans d’autres domaines tel que celui de la motricité. Ce projet de thèse interdisciplinaire (co-encadré par Céline Souchay, Aïna Chalabaev, et Estelle Palluel) vise donc à explorer nos capacités d’auto-évaluation dans des tâches motrices. L’objectif sera de mener des études aussi bien “systématiques”, c’est à dire réalisées dans les conditions contrôlées du laboratoire, que “représentatives” c’est à dire plus écologiques.
Nous explorerons également la métacognition motrice chez les enfants et dans le cadre du trouble développemental de la coordination (dyspraxie).
 
Financements : CBH Graduate School
Chercheurs : Céline Souchay, Lise Brun

Axe 4 . Conscience perceptuelle et métacognition

Recherche

Nous cherchons à identifier les mécanismes électrophysiologiques qui donnent lieu à l’expérience phénoménale associée au traitement d’une information perceptuelle, autrement dit ce que cela fait de percevoir un objet consciemment. Nous étudions également la capacité du cerveau à s’observer lui-même, ce qui nous donne la faculté dite métacognitive d’évaluer et de contrôler nos propres états mentaux. Notre hypothèse est que conscience et métacognition dépendent d’un mécanisme d’accumulation d’évidence.

Conscience perceptuelle et métacognition

Axe 3 . La vision proactive et l’expérience émotionnelle

Recherche

Nous développons un modèle neurobiologique de la reconnaissance visuelle. Ce modèle est prédictif, c’est-à-dire qu’il repose sur l’hypothèse que notre cerveau interprète le monde extérieur selon un modèle pré-existant qu’il met à jour continuellement selon les informations notamment visuelles et émotionnelles qu’il reçoit. Nous nous inspirons de ce modèle pour produire des intelligences artificielles (réseaux de neurones) plus efficaces.

vision proactive et l’expérience émotionnelle

Axe 2 . La vision active et les mouvements oculaires

Recherche

Nous étudions le rôle des mouvements oculaires dans des processus perceptuels, moteurs, ou cognitifs en utilisant des paradigmes de psychologie expérimentale avec des stimuli contrôlés mais néanmoins écologiques (tels que des visages et des scènes visuelles). Nous utilisons également ces mesures oculométriques en tant que biomarqueurs de troubles cognitifs dans diverses pathologies ophtalmologiques (DMLA, glaucome), neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer) et psychiatriques (troubles bipolaires)

Vision active et mouvements oculaire

Axe 1 . Les entrées sensorielles visuelles

Recherche

Nous développons des modèles de la perception visuelle en nous inspirant de la biologie des neurones de la rétine. Par exemple, nous proposons un modèle de la perception des couleurs en nous inspirant de la mosaïque des cônes de la rétine et leurs traitements non linéaires et adaptatifs. Nos algorithmes améliorent significativement le traitement de la couleur d’images numériques. Nous appliquons ainsi nos modèles aux caméras numériques et aux systèmes de vision industrielle.

Entrées sensorielles visuelles

Substitution sensorielle

Appel à participants Recherche Du 21 juillet 2023 au 27 juillet 2023
Complément lieu

L'expérience se déroule dans la salle MOCA (B125) du GIPSA-Lab, Bâtiment B - 580 rue de la passerelle, 38400 Saint Martin d'Hères. Entrez dans le bâtiment par la porte de droite (celle de gauche nécessite un code). La salle est au 1er étage, tout au fond à gauche quand vous sortez de la cage d'escalier.

Nous recherchons des participants pour une étude sur la substitution sensorielle entre le 21 Juillet et le 27 Juillet 2023.
 
Pour y participer, vous devez avoir une audition normale ou corrigée à la normale. 
 
Durée : 1 heure.
 
Bon : 1 point en bon d'expérience du LPNC
 
 
Des questions ? Contactez : Sophie Diogo  sophie.diogoatetu.univ-grenoble-alpes.fr (sophie[dot]diogo[at]etu[dot]univ-grenoble-alpes[dot]fr)
 
Responsables de l'étude : Christian Graff, Sylvain Huet, Denis Pellerin
ApP 2023 substitution sensorielle
S'abonner à Recherche