Christine Cannard
Ingénieure de recherche
Affiliation
Institut national de la santé et de la recherche médicale
Équipe de recherche
LPNC Equipe Développement & Apprentissage
Domaines de recherche
Développement de l'enfant et de l'adolescent
Disciplines scientifiques
Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale
Thèse
Mort subite du nourrisson : analyse comportementale des interactions précoces avec l'enfant suivant
sous la direction de Pr Matty Chiva (Paris X- Nanterre)
from 13/07/1995 to 13/07/1995
sous la direction de Pr Matty Chiva (Paris X- Nanterre)
from 13/07/1995 to 13/07/1995
Responsabilités
Responsabilités en lien avec des missions d'accompagnement à la recherche pour le LPNC
Responsable et correspondante communication pour les services com de nos tutelles UGA et CNRS. Habituée à communiquer et enthousiaste à l'idée de valoriser et vulgariser les résultats de la recherche, on m'a confiée très vite les missions de communication au sein du laboratoire. On se forme puis on informe et reste à leur disposition des membres du LPNC pour leurs événements communicationnels et des brèves scientifiques qui sortent dans les différentes newsletters. De ce travail d'équipe sont sortis une journée porte-ouverte, un cycle de conférence en sciences humaines et sociales, une newsletter mensuelle interne au LPNC, et un nouveau site web.
Responsabme et correspondante « Documentation » pour le CNRS et l'UGA, notamment pour tout ce qui concerne la plateforme Hal (archives ouvertes de publications). Je saisis et/ou mets à jour, corrige toutes les publis des membres du laboratoire saisies sur Hal de façon régulière et sors les bilans annuels.
Responsable et correspondante "expérimentation" pour le rectorat et l'inspection académique de Grenoble pour tout ce qui concerne les demandes d'expérimentations dans les écoles, collèges et lycées de l'académie pour les membres du laboratoire.
Responsabilités en lien avec l'université pour le département de psychologie
Responsable pédagogique du dispositif de suivi des sportifs et artistes de haut niveau (en lien avec les gestionnaires de scolarité et en coordination avec le service des étudiants à besoins spécifiques de l'UGA (seulement les SHN et AHN).
Responsable pédagogique du dispositif tutorat proposé aux étudiants de Licence première année (recrutement, formation et encadrement des parrains/marraines, tuteurs pour accompagner les étudiants), en collaboration avec les adminitratifs de la L1.
Co-responsabe de la L1 psychologie depuis 2020.
Responsable et correspondante communication pour les services com de nos tutelles UGA et CNRS. Habituée à communiquer et enthousiaste à l'idée de valoriser et vulgariser les résultats de la recherche, on m'a confiée très vite les missions de communication au sein du laboratoire. On se forme puis on informe et reste à leur disposition des membres du LPNC pour leurs événements communicationnels et des brèves scientifiques qui sortent dans les différentes newsletters. De ce travail d'équipe sont sortis une journée porte-ouverte, un cycle de conférence en sciences humaines et sociales, une newsletter mensuelle interne au LPNC, et un nouveau site web.
Responsabme et correspondante « Documentation » pour le CNRS et l'UGA, notamment pour tout ce qui concerne la plateforme Hal (archives ouvertes de publications). Je saisis et/ou mets à jour, corrige toutes les publis des membres du laboratoire saisies sur Hal de façon régulière et sors les bilans annuels.
Responsable et correspondante "expérimentation" pour le rectorat et l'inspection académique de Grenoble pour tout ce qui concerne les demandes d'expérimentations dans les écoles, collèges et lycées de l'académie pour les membres du laboratoire.
Responsabilités en lien avec l'université pour le département de psychologie
Responsable pédagogique du dispositif de suivi des sportifs et artistes de haut niveau (en lien avec les gestionnaires de scolarité et en coordination avec le service des étudiants à besoins spécifiques de l'UGA (seulement les SHN et AHN).
Responsable pédagogique du dispositif tutorat proposé aux étudiants de Licence première année (recrutement, formation et encadrement des parrains/marraines, tuteurs pour accompagner les étudiants), en collaboration avec les adminitratifs de la L1.
Co-responsabe de la L1 psychologie depuis 2020.
Enseignement
J'enseigne depuis 22 ans en psychologie du développement cognitif puis en psychologie du développement de l'adolescent dans différents départements :
L1 de psychologie.
L3, licence professionnelle de la formation "livre de jeunesse" à l'IUT.
M1 MEEF encadrement éducatif à l'INSPE.
J'ai encadré des étudiants de master 1 et master 2 en psychologie clinique, neuropsychologie et encadrement éducatif.
L1 de psychologie.
L3, licence professionnelle de la formation "livre de jeunesse" à l'IUT.
M1 MEEF encadrement éducatif à l'INSPE.
J'ai encadré des étudiants de master 1 et master 2 en psychologie clinique, neuropsychologie et encadrement éducatif.
De 1987 à nos jours
Du Laboratoire d’onirologie moléculaire dirigé par Michel Jouvet (INSERM) au Laboratoire de Psychologie Expérimentale (LPE, CNRS), dirigé par Christian Marendaz, devenu en 2002 Laboratoire de Psychologie et Neurocognition (LPNC, UMR 5105 CNRS/Université Grenoble–Alpes, dirigé par Sylviane Valdois, puis Monica Baciu et aujourd’hui par Martial Mermillod, mon parcours professionnel fait preuve de multiples adaptations tant du point de vue théorique (je suis passée de la psychologie clinique à la neurophysiologie puis à la psychologie cognitive et aux neurosciences) que du point de vue des protocoles expérimentaux. Seule l’approche développementale et écologique persiste comme un fil rouge depuis le début de ma carrière.
En effet, que ce soit pour mon doctorat en psychologie du développement (étude longitudinale des comportements dyadiques mère–bébé observés chez l’enfant de 2 à 12 mois qui nait après le décès inexpliqué d’un bébé dans la famille), pour mes activités de recherche sur l’ontogénèse du sommeil (étude longitudinale électroencéphalo-graphique du bébé de 2 à 24 mois), pour mon travail sur le développement des processus de catégorisation (étude transversale chez les enfants âgés de 3 à 8 ans) ou maintenant pour mes recherches sur le développement des processus identitaires chez l'adolescent et le jeune adulte (étude transversale du collégien aux étudiants de master), depuis le début de ma carrière, c'est réellement les processus développementaux qui m'intéressent, me permettant de mieux comprendre comment l’enfant grandit et se construit, de la naissance à l’adolescence.
Entrée à l'inserm après obtention d'un DESS en psychologie clinique (1985), et d'un DEA en psychologie du développement (1987), j'ai mené de front i/ une thèse de doctorat au centre de référence de la mort subite du nourrisson sis à l'hôpital Lyon–Sud ; ii/ des activités hospitalières (enregistrements, dépouillement et traitement de données polysomnographiques de patients) et des activités de recherche sur l'ontogenèse du sommeil et ses troubles (population clinique et non clinique), iii/ des consultations pour troubles du sommeil de l'enfant et de l'adolescent, en tant que psychologue clinicienne, en binôme avec le Dr Challamel, neuropédiatre et chercheur à l'inserm, iv/ l’accompagnement des familles (parents et fratrie), en tant que psychologue clinicienne, au sein de l'association Naitre et Vivre, association de parents qui ont perdu un bébé de mort subite inexpliquée du nourrisson.
En intégrant en 1999 l'équipe "Développement des processus de catégorisation chez l'enfant" du LPE, j'ai construit une base de données informatisée d'images (BD2I - https://bd2i.univ-grenoble-alpes.fr/), mettant à disposition des chercheurs, des professionnels de l'éducation nationale, et des cliniciens, 260 images testées chez des enfants de 3 à 8 ans parmi une trentaine d'écoles primaires de l'académie de Grenoble. Ces données normalisées sur de grands effectifs évitent de nombreux pré–tests et permettent des études comparatives (populations non cliniques vs cliniques) en apportant des normes d'identification et de dénomination à ces âges.
Depuis quelques années, je me suis tournée vers le développement de l'adolescent via mes enseignements et les demandes de collaboration avec des chercheurs en psychologie du développement rencontrés lors de congrès. Avec eux, j'ai contribué à la validation francophone de l'échelle d'évaluation du développement identitaire (DIDS) de Luyckx et collaborateurs (2008), permettant l'évaluation en langue française des processus de formation identitaire en 6 dimensions qui croisent les processus d’exploration et d’engagement de soi. Mes activités de recherche portent alors sur les liens entre des profils identitaires évalués chez les collégiens, lycéens et étudiants et autres variables d’intérêt (i.e., motivation dans les études, estime de soi, troubles anxio–dépressifs, identité vocationnelle, ruminations mentales). Les bonnes relations professionnelles que j'entretiens avec le rectorat de l'académie de Grenoble et le système éducatif (via les chefs d'établissement et les conseillers principaux d’éducation) m’ont permis de mettre en œuvre des passations de grande envergure sur des échantillons conséquents d'adolescents à partir de questionnaires créés sur la plateforme numérique Sphinx. Mes missions d'enseignante au sein du département de psychologie de l’Université Grenoble-Alpes m'ont permis d’évaluer également transversalement et longitudinalement les jeunes adultes émergeants (800 étudiants environ de la L1 au M2). Ces passations que je coordonne entièrement fournissent une base de données importante recueillie sur une population non clinique, pouvant intéresser les chercheurs qui travaillent sur les populations atypiques. Les résultats scientifiques ont également des retombées sociétales. Ils sont communiqués et vulgarisés pour le grand public (parents d’élèves, services communaux) et pour les professionnels de l'action éducative (Assistance sociale à l'enfance ou Protection Judiciaire de la jeunesse), du personnel éducatif de l'enseignement secondaire (infirmier.es scolaires, enseignants, CPE, Psy-EN), via des conférences et des formations académiques pour une meilleure connaissance des profils adolescents (e.g., comprendre l'absence de motivation dans les études, le manque d'attention, les troubles anxieux qui se généralisent, les facteurs de décrochage des élèves, les comportements à risques).
Forte de toutes ces expériences professionnelles, j’interviens également aujourd’hui très souvent sur les effets de l’exposition et de l’usage des écrans sur le sommeil et le développement bio-psycho-social de l’enfant... dans une société elle aussi en changement auprès de tout public (journées de la parentalité, semaines petite enfance, semaines sans écran, formations personnel de crèches et de relais d’assistantes maternelles, interventions dans les classes) ou en tant qu'experte dans un groupe de travail du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP, 2019).
Du Laboratoire d’onirologie moléculaire dirigé par Michel Jouvet (INSERM) au Laboratoire de Psychologie Expérimentale (LPE, CNRS), dirigé par Christian Marendaz, devenu en 2002 Laboratoire de Psychologie et Neurocognition (LPNC, UMR 5105 CNRS/Université Grenoble–Alpes, dirigé par Sylviane Valdois, puis Monica Baciu et aujourd’hui par Martial Mermillod, mon parcours professionnel fait preuve de multiples adaptations tant du point de vue théorique (je suis passée de la psychologie clinique à la neurophysiologie puis à la psychologie cognitive et aux neurosciences) que du point de vue des protocoles expérimentaux. Seule l’approche développementale et écologique persiste comme un fil rouge depuis le début de ma carrière.
En effet, que ce soit pour mon doctorat en psychologie du développement (étude longitudinale des comportements dyadiques mère–bébé observés chez l’enfant de 2 à 12 mois qui nait après le décès inexpliqué d’un bébé dans la famille), pour mes activités de recherche sur l’ontogénèse du sommeil (étude longitudinale électroencéphalo-graphique du bébé de 2 à 24 mois), pour mon travail sur le développement des processus de catégorisation (étude transversale chez les enfants âgés de 3 à 8 ans) ou maintenant pour mes recherches sur le développement des processus identitaires chez l'adolescent et le jeune adulte (étude transversale du collégien aux étudiants de master), depuis le début de ma carrière, c'est réellement les processus développementaux qui m'intéressent, me permettant de mieux comprendre comment l’enfant grandit et se construit, de la naissance à l’adolescence.
Entrée à l'inserm après obtention d'un DESS en psychologie clinique (1985), et d'un DEA en psychologie du développement (1987), j'ai mené de front i/ une thèse de doctorat au centre de référence de la mort subite du nourrisson sis à l'hôpital Lyon–Sud ; ii/ des activités hospitalières (enregistrements, dépouillement et traitement de données polysomnographiques de patients) et des activités de recherche sur l'ontogenèse du sommeil et ses troubles (population clinique et non clinique), iii/ des consultations pour troubles du sommeil de l'enfant et de l'adolescent, en tant que psychologue clinicienne, en binôme avec le Dr Challamel, neuropédiatre et chercheur à l'inserm, iv/ l’accompagnement des familles (parents et fratrie), en tant que psychologue clinicienne, au sein de l'association Naitre et Vivre, association de parents qui ont perdu un bébé de mort subite inexpliquée du nourrisson.
En intégrant en 1999 l'équipe "Développement des processus de catégorisation chez l'enfant" du LPE, j'ai construit une base de données informatisée d'images (BD2I - https://bd2i.univ-grenoble-alpes.fr/), mettant à disposition des chercheurs, des professionnels de l'éducation nationale, et des cliniciens, 260 images testées chez des enfants de 3 à 8 ans parmi une trentaine d'écoles primaires de l'académie de Grenoble. Ces données normalisées sur de grands effectifs évitent de nombreux pré–tests et permettent des études comparatives (populations non cliniques vs cliniques) en apportant des normes d'identification et de dénomination à ces âges.
Depuis quelques années, je me suis tournée vers le développement de l'adolescent via mes enseignements et les demandes de collaboration avec des chercheurs en psychologie du développement rencontrés lors de congrès. Avec eux, j'ai contribué à la validation francophone de l'échelle d'évaluation du développement identitaire (DIDS) de Luyckx et collaborateurs (2008), permettant l'évaluation en langue française des processus de formation identitaire en 6 dimensions qui croisent les processus d’exploration et d’engagement de soi. Mes activités de recherche portent alors sur les liens entre des profils identitaires évalués chez les collégiens, lycéens et étudiants et autres variables d’intérêt (i.e., motivation dans les études, estime de soi, troubles anxio–dépressifs, identité vocationnelle, ruminations mentales). Les bonnes relations professionnelles que j'entretiens avec le rectorat de l'académie de Grenoble et le système éducatif (via les chefs d'établissement et les conseillers principaux d’éducation) m’ont permis de mettre en œuvre des passations de grande envergure sur des échantillons conséquents d'adolescents à partir de questionnaires créés sur la plateforme numérique Sphinx. Mes missions d'enseignante au sein du département de psychologie de l’Université Grenoble-Alpes m'ont permis d’évaluer également transversalement et longitudinalement les jeunes adultes émergeants (800 étudiants environ de la L1 au M2). Ces passations que je coordonne entièrement fournissent une base de données importante recueillie sur une population non clinique, pouvant intéresser les chercheurs qui travaillent sur les populations atypiques. Les résultats scientifiques ont également des retombées sociétales. Ils sont communiqués et vulgarisés pour le grand public (parents d’élèves, services communaux) et pour les professionnels de l'action éducative (Assistance sociale à l'enfance ou Protection Judiciaire de la jeunesse), du personnel éducatif de l'enseignement secondaire (infirmier.es scolaires, enseignants, CPE, Psy-EN), via des conférences et des formations académiques pour une meilleure connaissance des profils adolescents (e.g., comprendre l'absence de motivation dans les études, le manque d'attention, les troubles anxieux qui se généralisent, les facteurs de décrochage des élèves, les comportements à risques).
Forte de toutes ces expériences professionnelles, j’interviens également aujourd’hui très souvent sur les effets de l’exposition et de l’usage des écrans sur le sommeil et le développement bio-psycho-social de l’enfant... dans une société elle aussi en changement auprès de tout public (journées de la parentalité, semaines petite enfance, semaines sans écran, formations personnel de crèches et de relais d’assistantes maternelles, interventions dans les classes) ou en tant qu'experte dans un groupe de travail du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP, 2019).

CONTACT
Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition
UFR Sciences Humaines et Sociales
1251 avenue centrale
CS 40700 38058 GRENOBLE Cedex 9
Bâtiment : Bâtiment Michel Dubois
Bâtiment : Bâtiment Michel Dubois
Bureau : E111
0476825875