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JULIA MONNIN

Post-Doctorante (Université Grenoble Alpes)

Contractuel, Langage

Coordonnées

Bâtiment : Bât. Michel Dubois

Bureau : D112

Autre lieu de travail

Gipsa-Lab, site Stendhal

Julia.Monnin@univ-grenoble-alpes.fr

Acquisition phonologique

Utilisation de la LfPC pour développer les compétences en conscience phonologique chez des enfants tout-venant

Disciplines scientifiques

Discipline(s) scientifique(s)

Langage, Cognition, Apprentissage

Enseignement

2015- 2007

Chargée d'enseignement à l'Université de la Nouvelle Calédonie 

Matière enseignée : Psycholinguistique (L2 et L3, Université de Nouvelle Calédonie)

2025- 2024

OFC  Surdité et Langue française parlée complétée (L1, Université Grenoble Alpes)

Curriculum vitae

2002-1998 

Certificat de Capacité d’Orthophoniste, Université Pierre et Marie Curie, Paris VI.

2010- 2006

Thèse multi-sceaux, Gipsa-Lab, département Parole et Cognition, Grenoble et Transcultures, Université de Nouvelle Calédonie

Directrices de thèse : Hélène Loevenbruck - Dominique Jouve

Thèse financée par le prix d’encouragement à la recherche (Province Sud - Nouvelle Calédonie)

Thème de recherche : Étude comparative du développement phonologique chez l’enfant français et chez l’enfant bilingue français-drehu de 2 à 5 ans

Cette étude s'est inscrite dans un projet inter-langues visant à comparer le développement phonologique de l’enfant en fonction des fréquences CV de sa langue à l’initial des mots de contenus

2024- 2006

Orthophoniste en secteur libéral (Nouméa, Nouvelle Calédonie)

Présent - 2024

Post-doctorante, Gipsa-Lab et LPNC (Université Grenoble Alpes)

 

Informations complémentaires

Le projet LfPC pédago est coordonné par Laura Machart (Maîtresse de conférences, Département Universitaire d'Orthophonie de Bretagne, LaTIM, INSERM UMR 1101), Anne Vilain (Enseignante-chercheuse, MCF en Sciences du Langage, Laboratoire GIPSA-lab, Pole Parole et Cognition, Universite Grenoble Alpes) et Hélène Lœvenbruck (Directrice de Recherche CNRS, resp. équipe Langage, Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition, CNRS UMR 5105 - Université Grenoble Alpes). L'objectif de ce projet est de montrer que l'emploi de la LfPC en milieu scolaire, avec des enfants tout-venant, est un soutien au développement de la conscience phonologique chez des enfants qui apprennent à lire. 

Cette approche intitulée "Les phonèmes d'abord" est utilisée au Canada. Dès 2018, une première expérimentation a été menée par une équipe d’orthophonistes et d’enseignant·es des écoles québécoises St Jude et du Curé-Lequin à Longueuil (Québec, Canada), qui a développé une méthode d’enseignement de la phonologie du français basée sur les gestes manuels de la LqPC (version québécoise du cued speech) et destinée à des enfants entendants à partir de l’âge de 4 ans.

Cette expérimentation visait en particulier à réduire les inégalités éducatives en aidant les élèves avec dyspraxies sévères ou les élèves allophones à développer leurs compétences phonologiques (Kathleen Bull, coordinatrice du service orthophonie de l’école St-Jude, initiatrice du projet LPC dans les écoles St-Jude et du Curé-Lequin, communication personnelle) et a remporté l’adhésion des enseignant·es, avec des retours très positifs sur les progrès observés. La méthode d’enseignement créée repose sur trois principes forts : multimodalité des informations phonologiques, priorité des apprentissages phonologiques sur les apprentissages graphémiques, et introduction précoce de la syllabe comme unité phonologique.

En septembre 2025, une équipe d'enseignant·es de Voiron va expérimenter cette approche auprès d'enfants de moyenne et grande section de maternelle.

Publié le 25 juillet 2025

Mis à jour le 25 juillet 2025